Posted by - Twim'O Team
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À l’occasion d’Halloween, ACASI, cabinet d’expertise comptable en ligne 100 % dédié aux indépendants, a interrogé les Français afin de découvrir leurs « peurs » financières.
La réponse est : pas du tout ! En effet, 82 % des indépendants redoutent avant toute chose « une chute du chiffre d’affaires » quand 77 % des salariés craignent « l’inflation et la perte de leur pouvoir d’achat ».
L’ennemi n°2 est le « manque de prospects ou de clients » pour 74 % des freelances et la « perte d’un emploi » pour 73 % des salariés. Enfin, la troisième plus grande peur pour 62 % des salariés est d’avoir « une retraite insuffisante » quand 71 % des indépendants redoutent « les factures impayées et les retards de paiement ».

Découvert : la moitié des salariés tient quand l’autre vacille
C’est une bonne chose : près de 51 % des salariés ne finissent jamais à découvert. Mais 49 % y basculent au moins une fois l’an. Ainsi, le stress financier chronique touche près d’1 salarié sur 3 (29 %) régulièrement ou souvent. Et plus grave, 11 % franchissent la ligne rouge plus de six mois par an.

Perte de revenu : des salariés prêts… mais très vulnérables
S’ils se retrouvent sans salaire pendant plus d’1 mois, presque la moitié des Français arrivent à s’en sortir. En effet, 45 % des salariés se déclarent « totalement prêts » en cas de perte de revenu. Mais de ce fait, plus de 55 % ne sont pas pleinement couverts. Dans le détail, 31 % le sont « moyennement » et 24 % « pas du tout ».

Des salariés très stressés en cas d’imprévu
Le constat est plus fort encore en cas de dépense imprévue. Ainsi, près d’1 salarié sur 2 (43 %) avoue une angoisse très élevée face à un montant de 1 000 € imprévus.
Au total, 78 % (43 % + 35 %) seraient en tension et bien loin de la sérénité financière. Entre inflation et fins de mois serrées, le moindre accroc révèle une fragilité de trésorerie systémique importante pour les salariés.

Plan social : l’angoisse gagne les nuits
Près de 93 % des salariés ne dorment pas bien rien qu’à l’idée d’une restructuration : 55 % « moyennement », 38 % « totalement ».
Seuls 7 % dorment sur leurs deux oreilles. Cette crainte est révélatrice d’un climat d’incertitude fort, et qui a des répercussions directes sur la santé mentale et le travail en général.

Des salariés sans filet de sécurité
À la question « Avez-vous une épargne de précaution suffisante (3–6 mois de dépenses) ? », plus de 66 % des salariés avouent n’avoir aucun filet de sécurité.
Seuls 16 % atteignent le seuil recommandé supérieur à 3 mois. Dans le détail : 9 % ont entre 3–6 mois et 7 % plus de 6 mois. Enfin, 18 % disposent d’un coussin partiel (inférieur à 3 mois) ce qui est insuffisant au premier choc. Ainsi, 84 % sont sous la barre des bonnes pratiques et très vulnérables.

Retraites : la confiance s’effondre
Les salariés voient difficilement leurs vieux jours en rose. En effet, près de 62 % ne sont pas du tout confiants. Ainsi, seulement une très faible minorité de 9 % de salariés se disent « totalement » sereins quant à leurs vieux jours.
63 % des indépendants touchés par les impayés
Si 37 % des freelances n’y sont jamais confrontés, la majorité des indépendants (63 %) avoue subir des retards ou des défauts de paiement. Dans le détail, un tiers (34 %) est touché « parfois » ce qui peut monter jusqu’à 10 % du CA.
Plus alarmant, près de 3 sur 10 (29 %) y font face « régulièrement » ou « souvent ». Dans 8 % des cas, l’ardoise dépasse 30 % du chiffre d’affaires, ce qui représente un vrai choc de trésorerie.

Seul 1 indépendant sur 4 n’est pas du tout préparé au contrôle fiscal
Contrairement aux idées reçues, les indépendants sont majoritairement assez sereins (ou inconscients ?) face au spectre du contrôle fiscal. Ainsi, la majorité (57 %) se dit « plutôt » prête, ce qui dénote quand même une préparation incomplète à ce genre d’épreuve et 25 % « pas du tout » prêts.
Seuls 18 % se déclarent être « totalement prêts » à l’exercice.

L’URSSAF : 1 indépendant sur 3 en fait des cauchemars
S’ils ne sont pas tous préparés au redressement fiscal, tous les indépendants ne cèdent pas pour autant à la panique. En effet, 37 % n’y pensent « pas du tout / jamais » et 31 % se disent « plutôt » sereins, signe d’une vigilance maîtrisée plutôt que d’une profonde angoisse. Il ne reste qu’un noyau dur de 32 % qui sont « extrêmement / très souvent » empêchés de dormir par les risques de redressement. En clair : deux tiers gardent la tête froide, mais un tiers vit sous pression.

Un mois sans CA, c’est stressant ?
Pas dans tous les cas ! En effet, 24 % n’éprouvent apparemment aucune angoisse et 41 % avouent être seulement « plutôt » inquiets.
De l’autre côté, 35 % se disent « extrêmement / très souvent » angoissés dès un premier mois sans chiffre d’affaires.

Une vie privée… de tout ?
Près de 6 indépendants sur 10, soit 59 %, confessent « travailler (trop) tout le temps ». La frontière entre vie professionnelle et privée a donc sauté depuis longtemps.
Seuls 27 % affirment savoir encore maîtriser leur équilibre et 14 % se battent encore pour y parvenir de temps en temps.

Pour les freelances, la sérénité passe par la priorité absolue au cash garanti. Ainsi, l’acompte systématique est plébiscité par 87 % des indépendants et arrive en tête des mesures les plus efficaces pour réduire leurs peurs financières.
Côté salariés, 84 % aimeraient bénéficier d’une mutuelle renforcée et d’une meilleure prise en charge des soins. En numéro 2, 72 % des indépendants rêvent d’une assurance pour les impayés ou d’une protection juridique, quand les salariés optent pour une revalorisation salariale indexée à 77 %. Enfin, à la troisième place du podium, 53 % des freelances voudraient des procédures de recouvrement cadrées et 59 % des salariés une assurance en cas de perte d’emploi ou des compléments de revenus.
En conclusion, les indépendants auraient besoin de pare-feux financiers pour vivre plus sereinement alors que les salariés réclament des avantages pour augmenter leur pouvoir d’achat.

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